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vendredi 8 février 2008

A vos jumelles


Aujourd’hui (et comme chaque vendredi d'ailleurs), en essayant de trouver un petit plan pour le week end avec A (pour gommer le plan précédent prévu non réalisé), l’horrible question pointe du nez :
- y a une soirée sympa chez xxxxxx, avec un spécial Saint Valentin (ça recommence encore !)…et tout et tout…
- Ah oué…
- Oui, oui, ça va être très agréable, tu vas voir, et puis ça va te changer un peu du rythme que tu mènes
t’aurais été secrétaire, tu serais mieux là, bien manicurée, bien pédicurée, tirée à 4 épingles, et pas stressée pour un sou…
- Oui, mais là c’est une autre histoire, disons que c’est un problème d’orientation…
- Hah koi ? attends stp…

Ah non, on peut pas y aller, U (allez chercher un prénom qui commence par u) sera
de la partie, il en a même informé tous ses « friends » l’imbécile

- Koi ? ah bon, et comment tu le sais ? vous ne vous voyez plus à ce que je sache
- Bhen c’est sur Facebook…

Et oui, la question qui dérange, celle qui tue c’est bel et bien Facebook. Complètement ignare, j’avais la tête d’un vieux "retranscripteur" de livres dans une ancienne librairie… devant une action « copier/coller »

Et c’est à ce moment là que je me suis décidée à me prendre en charge, et à foncer droit à ma boîte mail, pour confirmer l’invit que j’ai exigée à A (quand il faut y aller, faut y aller).

Après deux petites minutes, les grandes portes ouvertes du monde (euuh…Facebook disons) n’avaient d’égal que mes yeux rivés sur les noms, les networks, les profils, les photos…

Et comme j’aime à le faire (je te vois sourire de là, toi), dressons le bilan de la navigation :

Ecole
- N et A se sont mariés ;
- Y a quitté H, pour N
- Le trio L est toujours aussi dévergondé (elles ne changeront jamais :) )
- Les gars du troisième semblent mener la belle vie…flutte de champagne à la main, filles au dessous de l’épaule, et le "cheese"
- M s’est payé une nouvelle caisse, et semble en être bien fier , quand ça ?, d’après la photo et le ww, ça doit être Décembre (et la TVA sur la LOA !!!)
- ...

Collègues

- L’orga semble s’être inscrit au network « on se prend un café », et est « friend » des consultants qui sont en mission chez nous actuellement (quand je pense à tout ce qu'il ne m''a pas livré!!)
- Le commissaire au compte est aussi inscrit, mais il a limité les accès
- La petite sœur du RH est inscrite et semble bien épanouie !
- ...

Blogueurs

J’en ai retrouvé aussi, bien évidemment, à commencer par fhamator qui se balade sous l’applaudissement des ses admiratrices (pas d’embrouille, c’est purement artistique), Saba qui semble être bien asphyxiée par son travail (je suis de tt cœur avec toi), et CC qui a une jolie liste de friends avec (e) (notons le au passage ;) )

Et puis, et comment j’allais oublier 7didane, que l’égocentrisme suit jusqu’à Facebook, à travers LA question : « quelqu’un se rappelles mes aventuures ? »


Entre ELLE qui danse, LUI qui sort son thorax fièrement de l’eau, les ado qui reproduisent la pub de clean&clear, les couples qui affichent leur amour, ceux qui affichent leurs photos de mariage, Sabrine qui « feels so excited today », et Biche qui est « so sad », j’avoue que j’étais curieuse (j’ai tout consommé) mais aussi interpellée.

Ainsi, et après le débat sur les blogs et le déballage de vie sur les "blog-diary", et qui était quand même apaisé par l’anonymat "relatif" des auteurs, là c’est carrément autre chose...une sorte de « net-réalité », qui nous dévêt de beaucoup de notre intimité.

Et paradoxalement, Fhamator qui se baladait tout nu (en attendant que ses fringues sèchent bien entendu ;) ) était parmi les plus couverts sur FB-Land !

jeudi 27 septembre 2007

Ladies'matters




Elles sont sublimes, hein??

mardi 25 septembre 2007

Parlons beauté

Partout, dans les rubriques des magazines féminins, sur les panneaux
publicitaires dans la rue ou les enseignes des instituts, elle s’affiche
avec un B majuscule. Et toujours au singulier. C’est « la » Beauté.
L’inaccessible beauté que les gens ordinaires, les « pas trop mal » que nous
sommes, doivent atteindre. Mais pour attraper cette beauté-là, qui
n’appartient qu’aux Naomi Campbell et autres Adriana Karembeu ou Lara Croft,
clonées à l’infini dans nos médias et notre imaginaire, il faut toujours
cinq ou dix kilos de moins, dix à vingt centimètres de hauteur en plus. Et
ces diktats n’épargnent pas les hommes qui, depuis quelques années,
subissent eux aussi l’injonction à ressembler à des demi-dieux.


Face à tant de « canons » pointés sur nous, comment ne pas nous sentir en
guerre contre nous-mêmes, écrasés par tout ce qui nous manque – des seins
plus fermes, des muscles plus saillants, une peau plus lisse, des cheveux
plus éclatants ?

Un premier élément de réponse vient ironiquement de la publicité. Le 8 mars
dernier, Journée de la femme, Dove, géant américain du soin cosmétologique,
lançait une campagne d’affichage hors norme. Leurs mannequins ? Cinq femmes
« ordinaires », réelles, avec leurs défauts, leurs imperfections, certes,
mais surtout avec un rayonnement qui évoque l’acceptation de soi et la
capacité à être heureux : une rouquine au visage constellé de taches ; une
femme avec ses rides de 96 ans ; une grosse en robe moulante ; une
«extra-plate»; une quinqua aux cheveux blancs… A travers elles, des
questions qui nous touchent : « La beauté doit-elle forcément rentrer dans
du 38 ? » ; « Quand pourrons-nous être fières de nos cheveux gris ? », «
Cesse-t-on d’être belle après 60 ans ? », etc. Cette campagne était
complétée par un forum international sur Internet
((www.pourtouteslesbeautes.com)) et une vaste enquête révélant comment les
femmes du monde entier perçoivent leur beauté.



Le pied de nez aux messages habituellement normatifs de l’industrie
cosmétique et des magazines féminins est cinglant. En affirmant : « Nous
croyons que la beauté peut revêtir toutes les formes, toutes les tailles et
tous les âges », la marque bouscule les préjugés dominants. « Une révolution
! analyse Stéphane Ely, consultant en stratégie de marques et membre du
collectif Univers de marques. Cette nouvelle posture marketing montre que le
processus de deuil de l’apparence parfaite et de la jeunesse éternelle est
en marche. La notion de beauté en est transformée : d’une référence unique,
nous passons à une approche plurielle. »




L’autre exemple nous vient d’une expérience vécue par une femme qu’on
nommera plus tard "MISS SWAN" : Serena Voight, 36 ans, est bénévole dans un
organisme de bienfaisance aux Etats-Unis. Plaintive, elle raconte : « Je
suis là, ni laide ni jolie, juste là… J’ai l’impression d’avoir des yeux de
chiot. Ils sont tombants même lorsque je souris. » Mais Serena a de la
chance : elle est l’une des seize femmes sélectionnées parmi deux cent mille
Américaines pour participer au concours de beauté « le plus étonnant jamais
télévisé » : Miss Swan. Pendant trois mois, elle sera suivie par un pool
d’experts, relayés par une animatrice retouchée. « Qu’allons-nous faire de
son ventre flasque ? » demande celle-ci. « Une liposuccion en six points du
corps et un transfert de gras », répond le plasticien ; le nutritionniste :
« Une diète à cent vingt calories par jour » ; le thérapeute : « Deux
séances hebdomadaires de confiance en soi ». Suivent des images d’opération
chirurgicale dignes de la série culte Nip/Tuck ; des séances de thérapie
parsemées de larmes ; des vociférations de coach sportif rappelant la 1ère
Compagnie. Après des semaines de souffrance physique et morale, Serena
découvre son image de Barbie pulpeuse dans un miroir doré. Elle porte une
robe longue à volants. « Oh, mon Dieu, je suis si belle ! » pleure-t-elle en
s’effondrant. On ne sait alors si c’est d’extase ou d’effroi ?

mardi 11 septembre 2007

Shuut...............................on se forme!


Après plusieurs mois, la formation tant attendue sur le nouveau SI est là. Mailing une semaine à l’avance, invitations oulookiennes, confirmations téléphoniques, les groupes sont constitués et le planning est confirmé !!!

C’est vrai que j’avais complètement oublié, mais dès que les message de mise à jour est sorti sur l’écran, j’étais toute contente de retrouver ce statut de receveur-d’informations-pertinentes-organisées-et-utiles . Le calepin à la main, le stylo aux cheveux, j'avais l’enthousiasme des premières journées de classe !

La salle de formation étais grande, bien éclairée, équipée de meubles flambants neufs, et d’une installation logistique dernier cri, mais était surtout vide !!!

15 minutes au téléphone, trois tournées sur les étages, les participants sont enfin là, au grand bonheur de l’organisateur !!

Formatrice aimable, contenu interessant, mais :
1- Sonneries retentissantes (sway me, tchatcha, et love music (vous la connaissez pas, non ?!)) ;
2- Diarrhée verbale de certains (compte rendus du week end, et choix difficile de l’école des enfants !) ;
3- Diarrhée tout court (vu le nombre d’aller retour au petit coin) ;
4- Parrallèle run avec une discussion constructive sur les nouvelles lignes stratégiques de la direction ;
5- Messages subliminaux entre les amis-ennemis ;
6- Redondances fréquentes et forcées pour ré (*n)-expliquer aux nazes qui ne prennent pas la peine de suivre, ou qui arrivent en retard ;
7- Inter-mutation entre le temps consacré à la formation et celui des pauses …

Et quand l’entreprise paye la peau des fesses au prestataire, en euros en plus, un génie de la classe a cru tout comprendre : « on aura ça au manuel d’utilisation de toute façon, hein ? »






PS: ma morale de l'histoire: je n'arrive plus à me tenir sur une chaise plus que 45 minutes, encore moins, pour rester concentrée!

vendredi 7 septembre 2007

Client ...on t'emmerde


Chez le coiffeur

Après une longue hésitation, je me décide à donner ma tête à un frranchisé d’une marque française. Le cadre est agréable, la musique est bonne, les senteurs sont délicieuses, tout est parfait ou …presque. Les employés donnet l’impression de se balader, se font des clins d’œil complices, se mattent les clients respectifs, se calculent les pourboires...
Le rendez vous était pris pour 18 h avec S.
A 18 45, S était encore occupé, et ne pouvait se libérer…
Après la coupe, S donne des consignes rapides au « brushingueuse », et passe à un autre client, sans prendre la peine de revenir voir le résultat final !!

Chez le notaire

Moi : j’ai besoin du « papier », pour le faire signer
La secrétaire : Non, on ne peut pas, ça doit attendre le début de la semaine prochaine…
Le notaire (une heure après) : je vous prépare ça dans ¾ d’heures
1 h 15 après, j’attends toujours…

Au café

Moi : je voudrais une crêpe au saumon
Le serveur : Euuuh, ça prend beaucoup de temps
Moi (affamée) : wakha, je prendrais alors, un tajine de khli3 belbeid, et du thé
Lui : je ne suis pas sur qu’ils voudront (alias le cuisinier) préparer ça
Moi :????
Lui : Hana nemchi nchouf m3ahoum
Et il revient tout heureux pour annoncer la bonne nouvelle : je pourrais manger ce tajine, sachant que les deux figurent illustrés sur le menu !!

Dans une boutique de lingerie

Moi : Je voudrais cette **** portée par le mannequin
La vendeuse : quelle taille :
Moi : 38
La vendeuse : désolée, y’en a plus, la seule qui reste est celle portée par le mannequin
Moi : Bonne nouvelle alors, donnez la moi
Elle : impossible Madame, elle est portée par le mannequin

Chez une usine de joaillerie (les casaouis reconnaîtront bien de quoi je parle)

Moi : (sur un catalogue bien fourni) je voudrais s’il vous plait ce modèle ?
Le vendeur : désolé mais il n’est pas disponible
Moi : Ah oui, est ce que je pourrais voir ce qui est disponible ?
Lui : oui bien sur, un moment
¾ heures après :
Lui : avec le plus large sourire : finalement, il reste un, du modèle que vous avez choisi

Chez le banquier

Moi : s’il vous plait, j’ai un problème de relevés, je ne reçois pas mes relevés bancaires
Lui : Vous avez changé d’adresse
Moi : Non, je suis toujours à la même adresse : ….
Lui : C’est bien l’adresse que j’ai sur le système…
Moi : sauf que je ne reçois pas mes relevés
Lui : je ne pourrais rien faire Madame, c’est au niveau du siège que l’envoi est fait
Moi : ok, je veux rédiger une réclamation
2 mois après, je ne reçois toujours pas mes relevés
Lui : j’ai demandé au niveau du siège, c’est impossible !! lm’envoi est fait systématiquement pour tous les clients, il n’y a as de raison pour que vous ne recevez pas
Moi : Mais je ne les reçois pas, et ce n’est pas normal !
Lui : Ecoutez, je ne peux rien faire pour vous. Vous savez, l’envoi des relevés est soutraité !!!!!!!!!

Quelques jours après, je rencontre quelqu’un client de la même banque, et qui a souffert du même problème pendant longtemps, la solution qu’il s’est trouvé : la consultation via internet !!!!!