Lui, encore lui, toujours lui

Aujourd’hui, dès la première heure, j’étais inspirée. Une douce pensée matinale, j’en avais le cœur qui vibrait. J’avais déjà les mots qui coulaient, les images qui se formaient, ça parlait d’amour, ça parlait de sensations, ça parlait de passions. Même le long bouchon sur Zerktouni n’y a rien fait.

Sauf qu’une fois au bureau, il était là, cyniquement là, méchamment là. Des slamalecs obligatoires, des leçons aussi. Oui, quand on a une expérience de trois décennies, on doit faire tout sauf fermer sa gueule, un quart d’heure à baratiner sur ce qu’il faisait, aux années glorieuses, 10 minutes à critiquer la nouvelle génération et ses gaffes (Pour nouvelle génération entendez aussi Majidi et co!), et 20 bonnes minutes pour me saper le moral, du sapage de moral déguisé en conseils paternels, mais oui, lui il me veut du bien, angélique qu’il est.

Et me voilà entrain de ressasser mes sentiments acides envers lui, au lieu de vous entretenir d’amour et de sensations sucrées !!!