Il y des choses qui marquent, qui laissent sur l’âme de grosses cicatrices, que les pansements ne dissimulent guerre.
La tête peut bien réfléchir, peser le pour et le contre, préparer, apprivoiser, aller doucement, ne pas brusquer, cela ne fait que ralentir le choc, mais son énergie n’est que transformée, et directement ou indirectement on en souffre.
On a beau dissimulé, le chagrin est là, lourd et opaque, consumant, grisant, pesant…
L’agenda bien gribouillé, les jours surbookés, les sorties, les longues heures de paottage sur tout sauf « ça », le shopping dépressif, mais ça ne fait que retarder le face à face.
Ce chagrin qui asphyxie, qui donne une envie de tout plaquer, et partir, partir bien loin de son existence, bien loin de tout ce qui peut la rappeler, bien loin de tout ce qui peut la reconnaître, mais même cela n’est pas suffisant, car le mal est à l’intérieur, indissociable, greffé à vie…
7 commentaires:
Perquisitionne (terme nautique pour "voler") un navire et rejoins moi ;)
Je ne sais pas ce que va être ta réaction a ce qui suit mais je me hasarderai a t’exposer mon expérience .tu sais bien que du chagrin tout le monde a eu sa part. Lors des grands chagrins qui meurtrissent mon âme j’essaie d’encaisser à la manière boxeur qui encaisse les coups et les absorbe comme il peut car l’essentiel pour lui est de rester debout en attendant le gang ! Dans mon cas j’accuse le coup en attendant que le temps fasse son travail et éponge ma tristesse et guérisse mes plaies béantes ! Ca a toujours marché à la surprise de ceux qui présageait pour moi une fin, imminente ! C’est étrange cet effet réparateur qu’a le temps. Ce n’est pas du tout facile je le sais mais il ne faut pas oublier que ce qui ne te tue pas est sensé te rendre plus forte.
ca va passer ma belle, ca va prendre du temps, mais ca va passer, on me la dit une fois ou j'étais vraiment au creux de la vague, et je n'y avais pas cru, mais toutes les douleurs se dissipent avec le temps, elles ne sont pas guéries à 100%, mais elles sont moins présentes et surtout, moins douloureuses...
je t'embrasse
Saba
T'as le chic de pendre des billets qui me transperce le coeur.
Celui-ci me touche au plus profond de moi même.
"Ca aussi ca passera"
Wa gh'bouuuuuuuuuuur hada :)
Passe par chez moi, il y a un collis pour toi :)
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@Marocaine et @FreeZone :
Il y a longtemps que je n'est pas visité la blogosphère, je ne sais donc pas de quoi tu parle, mais s'il y a une chose que je sais c'est qu'il est vrai que le temps fait son effet, mais ne faire qu'encaisser n'est généralement pas une solution. J'ai longtemps fait ainsi, essayer d'oublier, essayer de passer à autre chose, les chagrins resurgissent toujours un jour ou l'autre.
Je n'arrive pas à faire le deuil, tout en sachant que c'est le seul moyen de ne plus avoir cette peine là. Je suis un "refouleur" chronique, et le seul conseil que je peux te donner est de laisser ta peine consumer le temps qu'il lui faudra, et non pas à tout prix laisser le temps consumer la peine.
Je sais pas si je m'exprime bien, mais ce que je veux dire c'est que la seule chose qui fait passer la peine, est la peine elle même. Les larmes lavent, et redonnent le sourire.
P.S : Aid Moubarak, au fait.
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