jeudi 15 avril 2010

Deux ans, déjà...

Je viens de constater que ça fait deux ans que je n’ai pas proprement blogué…dans ma tête, je ne comptais pas, je disais juste, ça fait un moment, ou ça fait quelques mois…mais deux ans ! Mon Dieux que ça passe vite…par la même occasion, j’ai réalisé que ça fait deux ans que j’ai perdu des relations que j’estimais importante dans ma vie, que ça fait deux ans, que je n’ai pas été à la salle de sport…
Avec le temps, on apprend, on paie cher, mais on apprend…on apprend à prendre du recul, à relativiser, à essayer de voir « the big picture », à laisser le temps au temps…
Ce que j’ai appris le plus dans ces deux ans, c’est de vivre l’instant, tout en relativisant son importance…c’est de préférer la force douce à la force brutale. Au lieu de me battre contre la vie, contre les choses, les prendre plutôt tels qu’ils viennent, en savourant le bon, en le vivant intensément, sans vouloir obstinément le faire durer à l’infini, et en pensant que le moins bon, n’est pas si dramatique que ça, et que de toute façon il passera…Le plus important est que je n’ait plus peur…de demain, de me tromper de chemin, de foirer ma vie…L’envie d’une vie parfaite a cédé la place a l’envie d’une vie intense, pétillante et riche.

mardi 13 avril 2010

Waking up...


C'est bizarre, je me suis reveillée comme d'un long sommeil, un coma Presque….je ne me rappelle pas de comment j'étais, ce que je faisais, à quoi ressemblait ma vie, à quoi je passais le clair de mon temps…je n'ai que des souvenirs lointains…comme si ce n'était pas ma vie…comme si c'était un vieux film vu, les yeux mi-clos….
Là, je suis entrain de réapprendre à respirer et à vivre…comme l'enfant qui commence à essayer ses premiers pas, je ne suis pas encore au parfait équilibre, je trébuche, mais je le cœur qui bat fort à chaque fois…

lundi 30 mars 2009

mercredi 25 mars 2009

Home!


Je suis là!

Il s'est passé tellement de choses depuis mon dernier billet…

J ai coupé le cordon qui me liait à l'espoir et à la confiance en l'avenir…Jai sombré dans la douleur, perdu la notion du temps et de l'espace, pleuré, avalé ma peine et repleuré…

Et comme la vie ne fait pas les choses à moitié, même les personnes sur lesquelles je pensais compter pour me sortir du gouffre, ont bien choisi le moment pour me juger…

J'étais déçue par le monde, mais j'étais déçue avant tout par moi-même…

On dit que les voyages forment, moi j ai voyagé pour fuir, fuir les miettes de ma vie que Casa reflétait méchamment sur les vitres crades de ces taxis blancs...

Et puis même à de longs kilomètres d'ici la peine était toujours là, l'amertume voilait le regard de découverte que je voulais porter sur les nouveaux lieux!!


Alors, je suis revenue parce que j'ai réalisé que ce que je fuyait c'est moi-même, et mon propre jugement…

lundi 11 février 2008

...


Il y des choses qui marquent, qui laissent sur l’âme de grosses cicatrices, que les pansements ne dissimulent guerre.

La tête peut bien réfléchir, peser le pour et le contre, préparer, apprivoiser, aller doucement, ne pas brusquer, cela ne fait que ralentir le choc, mais son énergie n’est que transformée, et directement ou indirectement on en souffre.
On a beau dissimulé, le chagrin est là, lourd et opaque, consumant, grisant, pesant…

L’agenda bien gribouillé, les jours surbookés, les sorties, les longues heures de paottage sur tout sauf « ça », le shopping dépressif, mais ça ne fait que retarder le face à face.

Ce chagrin qui asphyxie, qui donne une envie de tout plaquer, et partir, partir bien loin de son existence, bien loin de tout ce qui peut la rappeler, bien loin de tout ce qui peut la reconnaître, mais même cela n’est pas suffisant, car le mal est à l’intérieur, indissociable, greffé à vie…

vendredi 8 février 2008

A vos jumelles


Aujourd’hui (et comme chaque vendredi d'ailleurs), en essayant de trouver un petit plan pour le week end avec A (pour gommer le plan précédent prévu non réalisé), l’horrible question pointe du nez :
- y a une soirée sympa chez xxxxxx, avec un spécial Saint Valentin (ça recommence encore !)…et tout et tout…
- Ah oué…
- Oui, oui, ça va être très agréable, tu vas voir, et puis ça va te changer un peu du rythme que tu mènes
t’aurais été secrétaire, tu serais mieux là, bien manicurée, bien pédicurée, tirée à 4 épingles, et pas stressée pour un sou…
- Oui, mais là c’est une autre histoire, disons que c’est un problème d’orientation…
- Hah koi ? attends stp…

Ah non, on peut pas y aller, U (allez chercher un prénom qui commence par u) sera
de la partie, il en a même informé tous ses « friends » l’imbécile

- Koi ? ah bon, et comment tu le sais ? vous ne vous voyez plus à ce que je sache
- Bhen c’est sur Facebook…

Et oui, la question qui dérange, celle qui tue c’est bel et bien Facebook. Complètement ignare, j’avais la tête d’un vieux "retranscripteur" de livres dans une ancienne librairie… devant une action « copier/coller »

Et c’est à ce moment là que je me suis décidée à me prendre en charge, et à foncer droit à ma boîte mail, pour confirmer l’invit que j’ai exigée à A (quand il faut y aller, faut y aller).

Après deux petites minutes, les grandes portes ouvertes du monde (euuh…Facebook disons) n’avaient d’égal que mes yeux rivés sur les noms, les networks, les profils, les photos…

Et comme j’aime à le faire (je te vois sourire de là, toi), dressons le bilan de la navigation :

Ecole
- N et A se sont mariés ;
- Y a quitté H, pour N
- Le trio L est toujours aussi dévergondé (elles ne changeront jamais :) )
- Les gars du troisième semblent mener la belle vie…flutte de champagne à la main, filles au dessous de l’épaule, et le "cheese"
- M s’est payé une nouvelle caisse, et semble en être bien fier , quand ça ?, d’après la photo et le ww, ça doit être Décembre (et la TVA sur la LOA !!!)
- ...

Collègues

- L’orga semble s’être inscrit au network « on se prend un café », et est « friend » des consultants qui sont en mission chez nous actuellement (quand je pense à tout ce qu'il ne m''a pas livré!!)
- Le commissaire au compte est aussi inscrit, mais il a limité les accès
- La petite sœur du RH est inscrite et semble bien épanouie !
- ...

Blogueurs

J’en ai retrouvé aussi, bien évidemment, à commencer par fhamator qui se balade sous l’applaudissement des ses admiratrices (pas d’embrouille, c’est purement artistique), Saba qui semble être bien asphyxiée par son travail (je suis de tt cœur avec toi), et CC qui a une jolie liste de friends avec (e) (notons le au passage ;) )

Et puis, et comment j’allais oublier 7didane, que l’égocentrisme suit jusqu’à Facebook, à travers LA question : « quelqu’un se rappelles mes aventuures ? »


Entre ELLE qui danse, LUI qui sort son thorax fièrement de l’eau, les ado qui reproduisent la pub de clean&clear, les couples qui affichent leur amour, ceux qui affichent leurs photos de mariage, Sabrine qui « feels so excited today », et Biche qui est « so sad », j’avoue que j’étais curieuse (j’ai tout consommé) mais aussi interpellée.

Ainsi, et après le débat sur les blogs et le déballage de vie sur les "blog-diary", et qui était quand même apaisé par l’anonymat "relatif" des auteurs, là c’est carrément autre chose...une sorte de « net-réalité », qui nous dévêt de beaucoup de notre intimité.

Et paradoxalement, Fhamator qui se baladait tout nu (en attendant que ses fringues sèchent bien entendu ;) ) était parmi les plus couverts sur FB-Land !

mardi 29 janvier 2008

Histoire de .....foot


Loin d’être une passionnée, une pratiquante, une supportrice, une spectatrice, ou une un-minimum-intéressée, le foot m’accompagne pourtant depuis bien d'années.

L’histoire a commencé à travers le cartable de mon frère que je devais porter jusqu’à la maison pendant qu’il s’acharnait derrière le ballon avec ses potes. Ensuite c’était au tour des épisodes de séries ratés à cause des transmissions, retransmissions. Pour arriver à la « sportive » moitié, qui me fait les yeux doux pour la laisser suivre ses matchs.


Pour comprendre cette relation presque conflictuelle qui me lie au foot, une petite googlisation des mots « foot, femmes » s’imposait.
Moi qui m’attendait plus à des zooms de caméras sur les épouses des joueurs -sages supportrices bien apprêtées, assises en groupe dans les tribunes- j’avoue que j’étais surprise :

• En Angleterre, et selon un sondage effectué parmi les clients de bars spécialisés dans le sport, 59% des femmes connaissent les règles exactes concernant le hors-jeu contre 55% des hommes. Quand à la nomination des 2ieme et 3ieme arbitres, les femmes a 65% savent qu'il s'agit d'arbitres assistants alors que 40% des hommes les appellent arbitre de touches. Un poste honore tout de même les hommes : ils savent mieux reconnaître les tenues de leurs équipes favorites que les femmes. (Les hommes aux chiffons, les femmes à l'arbitrage ;))

• En Allemagne, les femmes sont interdites de commentaires sportifs, malgré leur engouement pour le foot. Il y a bien une certaine Kim Fischer, une chanteuse et animatrice, très bonne spécialiste du foot, qui commente quelques matches le soir sur ZDF. Mais c'est après 23h30 et de toute manière son avis ne compte pas. Ceci étant, elle préfère s'intéresser aux phénomènes annexes. Comme par exemple: pourquoi les joueurs crachent si souvent sur le gazon?


• Le football féminin a été créé dans les années 20, pourtant La première coupe du monde de football féminin date de 1991

• Contrairement à l’Europe du sud, en Allemagne, en Europe du Nord, en Norvège, en Suède ou au Danemark le football féminin est popularisé depuis le milieu des années 60


• Le football féminin a toujours été marqué par des préjugés. Selon les hommes, il était accusé d’entraver la maternité. Dans le contexte de relance des naissances d’après-guerre, cela revêtait une importance toute particulière. Et puis, toujours aux yeux des hommes, la pratique du football donnait aux femmes une allure garçonnière.

Enfin et pour finir, je vous livre un amusant recueil des règles à suivre par les épouses, les sœurs, les petites amies pendant les matchs (le mondial surtout) tel qu’établi par les HOMMES DU MONDE.

mardi 22 janvier 2008

Pause..


Le sommet de la pyramide est en déplacement, ça me laisse le temps de souffler un peu, après les longues heures de dur labour !
Premier reflex : nettoyer la boîte mail (bien sur après le cyber-diving, et le paottage au tel)
Parmi tout le tralala, je trouve un mail qui m’avait plu dans le temps, je vous le livre tel qu’il est :
« Une femme d'âge mûr a une crise cardiaque, et se retrouve à l'hôpital. Sur
la table d'opération, proche de la mort, elle vit une expérience.

Elle voit un ange et lui demande :' Mon heure est-elle arrivée? '

L'ange lui répond: ' Non, il te reste 43 ans, 2 mois et 8 jours. '

A son réveil, elle décide de demeurer à l'hôpital, de se faire remonter le
visage, faire une liposuccion, injecter du collagène dans les lèvres, faire
refaire les seins et tout le reste. Comme elle devait encore vivre
longtemps, cela en valait la peine.

Après sa dernière opération, elle sort de l'hôpital, traverse la rue, et se
fait frapper par un camion.

Arrivée au ciel demande furieuse :

'C'est quoi ce bordel , Il me semble que je devais vivre encore 40 ans et
plus !!! Pourquoi ne m'avez-vous pas fait éviter la trajectoire de ce camion
???? '

L'ange répond:' Oh putain ! Je t'ai pas reconnue !! ' »